Le travail des élèves s’inscrit dans la construction d’une grille de type AFOM selon le schéma décrit ICI.

  • Étape 1 – La géographie des aménagements : partie descriptive (productions: carte + texte).
  • Étape 2 – Identifier des atouts et des contraintes DU SITE vis-à-vis de cet aménagement (productions: annoter une carte + texte)
  • Étape 3 – Identifier des points de vue d’acteurs et trouver des représentations de l’espace qui permettent de soutenir chacun des points de vue et rechercher/sélectionner des supports cartographiques qui permettent de soutenir ou non un point de vue.

Ressources:

  1. support ArcGIS  avec des informations spatiales relatives au ring;
  2. Google Earth Pro ou Google Earth Online
  3. Répartition de la population en Belgique (Census 2011)
  4. Touring Mobilis pour décrire la répartition des embouteillages
  5. Embouteillage – Situation de Bruxelles à l’échelle de l’Europe
  6. Atlas de l’environnement – bruit
  7. Bruit – Situation de Bruxelles à l’échelle de l’Europe
  8. Qualité de l’air
  9. Atlas numérique de Belgique – Par exemple pour attester de l’importance de Bruxelles dans l’activité économique du pays
  10. Estimateur de population du SEDAC

Étape 1 – Géographie des aménagements

Sur base de la ressource 1, situer les espaces concernés par le réaménagement du ring.

Réaliser un croquis cartographique de la situation de l’aménagement (à l’échelle du territoire concerné par ce dernier) et réaliser un petit texte descriptif en utilisant un vocabulaire adéquat et des repères spatiaux pertinents.

Apprentissages mobilisés:

  • manipulation d’un SIG;
  • identification de la situation du ring par rapport à Bruxelles;
  • mobilisation des règles de base de la cartographie pour construire un croquis cartographique;
  • identification de repères spatiaux pertinents pour décrire un objet à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale.

Étape 2 – Atouts et contraintes du site pour ces aménagements

Sur base de la ressource 2, réaliser un survol du Ring concerné par l’aménagement Un support intéressant pour observer les contraintes est un survol du territoire sur Google Earth. Un exemple de survol peut être téléchargé ICI.

Il faut préalablement installer Google Earth sur son PC puis, quand le fichier est chargé, cliquer sur l’icône illustrée ci-contre.

Sur base de ce survol et si nécessaire de la ressource 1 en passant en vue aérienne, identifier des atouts ou des contraintes à l’élargissement du ring.

Annoter une carte (ou faire un croquis cartographique) à l’échelle de ces aménagements pour mettre en évidence les espaces où les contraintes sont importantes.

Exemples de contraintes: densité de l’habitat à proximité de la voirie existante, viaducs, espaces protégés, proximité d’espaces industriels, limites territoriales entre les Régions…
L’objet n’est pas de faire une liste exhaustive des contraintes mais de relever les principaux éléments visibles.

Réaliser un court texte de synthèse pour accompagner la carte annotée (ou le croquis) pour mettre en évidence les espaces où les contraintes sont importantes et la nature de ces contraintes.

Apprentissages mobilisés:

  • manipulation d’un globe virtuel;
  • identification d’atouts et de contraintes spatiales dans des exemples concrets comme support de la conceptualisation;
  • mobilisation des règles de base de la cartographie pour construire un croquis cartographique ou annoter une carte;

Étape 3 – Points de vue des acteurs

À travers la presse générale ou spécialisée, identifier des points de vue en faveur et défaveur de ces travaux.

Nommer brièvement ces points de vue et les placer dans la grille.

Faire une recherche en vue d’illustrer le point de vue à l’aide d’une représentation cartographique afin de consolider ou non ce dernier

Exemples de points de vue :

  • La densité de la population au nord de Bruxelles impose cet aménagement.
  • Le bruit généré par l’augmentation du trafic va pénaliser Bruxelles
  • La pollution va augmenter dans un espace où elle est déjà particulièrement importante

Exemples de composantes de l’espace pour soutenir des points de vue.

Répartition de la population en Belgique en 2016 (espaces + foncés = + peuplés). Cette carte est disponible par la ressource 3 ou de manière plus précise sur ArcGIS avec un compte d’entreprise (gratuit pour les écoles, voir ICI.
Cette répartition peut aussi être analysée sur base de la ressource 10. L’illustration montre le comptage de la population autour de Bruxelles dans un rayon de 30 km.

Répartition des embouteillages

Cette répartition peut être construite sur base de informations récoltées sur la ressource 4 en faisant des captures d’écran aux heures de pointe en matinée et en soirée par rapport à une situation à 13h ou le weekend.

L’analyse de l’accessibilité pour des lieux donnés à Bruxelles peut aussi être réalisée par l’outil d’analyse d’ArcGIS Online (avec le compte scolaire renseigné plus haut).

La carte ci-contre illustre l’accessibilité pour 5 endroits dans et en périphérie de Bruxelles en voiture avec un temps de trajet de 30 minutes en conditions habituelles de circulation le lundi matin à 9h.

Les ressources 4 à 9 donnent d’autres pistes pour confirmer ou non le point de vue d’acteurs.

Apprentissages mobilisés:

  • manipulation de géoportails;
  • identification de potentialités et de vulnérabilités spatiales dans des exemples concrets comme support de la conceptualisation;
  • comparaison de composantes de l’espace pour établir ou non l’existence de liens;
  • prendre appui sur des arguments fondés géographiquement pour soutenir un point de vue;
  • diverses composantes de l’espace: l’élève apprend leur répartition spatiale (population, réseau autoroutier, bruit, embouteillages…);