ArcGIS Wayback, outil pour observer la dynamique spatiale

ArcGIS Wayback, outil pour observer la dynamique spatiale

Lapplication Wayback permet de remonter dans le temps pour observer les changements d’occupations du sol qui se sont produits à la suite de processus/phénomène tels que l’étalement urbain, la désertification, la déforestation, l’industrialisation, des incendies, des aléas (séisme, tsunamis, ouragan, inondation, …). 

L’application prend en charge :

  • l’utilisation du balayage pour comparer des images de différentes dates (possibilité de partage le lien de la vue sélectionnée : voir exemples ci-dessous)
  • l’animation d’images au fil du temps pour un espace défini.
  • l’enregistrement d’une carte Web à partir d’images sélectionnées (nécessité d’avoir un compte ArcGIS)

Pour utiliser cette application : consulter le tuto en ligne

Voici quelques lieux pour illustrer différentes dynamiques spatiales :

  1. l’étalement urbain : Wuhan (Chine)
  2. L’érosion du littoral : Soulac-Sur-Mer (France)
  3. L’impact de l’extraction de charbon : Cologne
  4. Espaces affectés par un tsunami : Palu
  5. La déforestation dans au nord du Paraguay ou encore.

Créer une application Expérience Builder (ArcGIS)

Créer une application Expérience Builder (ArcGIS)

ArcGIS Experience Builder est un outil intégré à ArcGIS Online. Il possède plusieurs fonctionnalités intéressantes :

  1. Créer des applications (axées sur les cartes ou non)
  2. Configurer des modèles et des widgets prêts à l’emploi
  3. Créer des applications adaptées aux appareils mobiles ou pas.
  4. Créer et gérer des applications au même endroit (Survey 123, Dashboard, Storymaps …)
  5. Interagir avec du contenu 2D et 3D dans une application.

Un exemple d’application sur les concepts en géographie 

7 Etapes pour créer sa première application Experience Builder

1. Sélectionner une carte

Ouvrir son compte ArcGIS et aller dans son contenu. Ouvrir une webcarte créée sur base de l’enquête Survey 123 ou de toute autre web carte (contenant des données). Cliquer dans le menu de gauche sur Créer une application et choisir Expérience Builder

2. Démarrer avec un modèle 

Choisir parmi les modèles proposés celui qui vous convient en fonction de ce que vous désirez. Pour l’exemple, on choisit Plein écran vide en cliquant sur Créer

3. Choisir un thème 

Choisir un thème pour définir les caractéristiques visuelles et fonctionnelles à donner à l’application. Les couleurs du thème sont appliquées à l’en-tête, au pied de page et au corps de chaque page d’application, y compris les paramètres de couleur des widgets sauf si vous les modifiez.

4. Sélectionner des données sources

Sur l’onglet Données, vous pouvez sélectionner plusieurs sources de données 2D et 3D qui seront utilisées par les widgets de votre application. Vous pouvez vous connecter à différents types de données, comme des cartes Web, des couches hébergées, …

5. Mise en page de la carte 

Adapter la position et taille de la carte sur la page en fonction de la mise en page souhaitée. Dans le volet droit, vous pouvez paramétrer votre carte. Vous pouvez modifier la vue initiale:

  • Choisir personnalisée, cliquer sur Modifier et adapter la vue voulue ensuite Enregistrer.
  • Vous pouvez choisir différents Outils de la carte en activant les boutons, les icônes Outils apparaissent sur la carte.

À tout moment il est possible de passer en Vue dynamique pour voir le résultat et tester ce qui a été paramétré. Attention quand la Vue dynamique est activée, on ne peut rien modifier !

6. Ajouter des widgets

Les widgets apportent à votre application des fonctionnalités intéressantes comme les diagrammes, des géosignets, la création d’un profil d’élévation, des informations complémentaires sur les données, un filtre sur des données, …. Cela permet une gestion des données et une interactivité de votre application selon vos besoins.

  • Le contrôleur de widget

Cliquer sur + et choisir parmi les widgets proposés. Si plusieurs widgets sont insérés sur la carte, sélectionner le widget : contrôleur de widget (évite que le widget apparaisse en grand sur la carte) et glisser-déposer sur la carte à l’endroit voulu, il suffit de cliquer sur le + pour ajouter les widgets.

Paramétrer ce widget « contrôleur de widget » dans le volet de droite en sélectionnant dans comportement : multiple, type d’affichage : côte à côte. Vous pouvez également modifier l’apparence des icônes des boutons.

  • Quelques widgets intéressants 
    1. Profil d’élévation : tracer n’importe quel profil à n’importe quel endroit
    2. Dessiner: Annoter une carte de façon éphémère
    3. Filtrer: limiter la visibilité des entités d’une couche (dans l’exemple : identifier chaque élève)
    4. Diagramme : visualiser les attributs quantitatifs d’une couche (dans l’exemple : les concepts observés)
    5. Information sur l’entité : afficher les informations sur les entités d’une couche (dans l’exemple : les informations encodées par les élèves via l’enquête Survey 123)
    6. Enquête : permet de créer une enquête ou d’utiliser une enquête existante dans le widget. Ce widget s’intègre à ArcGIS Survey123.
  • Paramétrage des widgets

Cliquer sur l’icône du widget inséré sur la carte, un volet à droite apparaît avec le paramétrage du contenu, du style et, pour certains, de l’action.

Widget filtrer

    1. Modifier le titre : Nom des élèves (cliquer sur Filtre)
    2. Cliquer sur Nouveau filtre
    3. Cliquer sur sélectionner des données, et choisir la carte de données adéquates et cliquer sur le + choisir la couche adéquate
    4. Générer une expression : cliquer sur Ajouter une clause, identifier l’attribut sur lequel on va filtrer : nom et prénom – contient
    5. Ensuite aller dans paramétrage (écrou) choisir demander des valeurs et valider par OK

Widget diagramme

    1. Modifier le titre : Concept (cliquer sur diagramme)
    2. Cliquer sur sélectionner des données, et choisir la carte de données adéquates et cliquer sur le + choisir la couche adéquate
    3. Cliquer sur Sélectionner un diagramme: Choisir par secteur
    4. Paramétrage :
      1. Données
        • Type de catégorie : par groupe
        • Champ de catégorie : choisir la donnée qui sera représentée
      2. Tranche 
        • Etiquette des valeurs à activer
        • Décalage d’étiquette : 10
        • Mode couleur : par catégorie
  • Ajouter des actions à certains widgets

Ces actions vont permettre de rendre dynamique et interactive l’application. Il sera donc possible de n’afficher que les observations d’un élève, ou de n’afficher qu’une donnée (ici un concept) ou encore de mettre à jour les données en fonction de l’étendue de la carte.

Pour adapter les observations du diagramme en fonction de l’étendue de la carte

  1. Dans le volet gauche, cliquer sur carte
  2. Dans le volet droit
    1. Clique sur Action
    2. Ajouter un déclencheur
    3. Modification d’étendue
    4. Structure et choisir filtrer les enregistrements de données
    5. Sélectionner les données: choisir la couche d’entité adéquate de la carte en cliquant sur le + .

Pour afficher une donnée spécifique sur la carte en fonction du widget diagramme. (ici les concepts)

  1. Dans le contrôleur de widget, sélectionner le diagramme
  2. Dans le volet droit
    1. Cliquer sur Action
    2. Ajouter un déclencheur
    3. Modifications de sélection d’enregistrement
    4. Sélectionner Carte
    5. Filtrer
    6. Sélectionner les données – choisir la couche d’entités adéquate de la carte en cliquant sur le +
    7. Définir des conditions: choisir le concept pour les 2 conditions.

Dans l’exemple nous n’avons que les concepts concernant l’aménagement du territoire sur l’étendue de la carte

 

Dans l’exemple nous n’avons que les concepts qui sont identifiés sur l’étendue de la carte

 

7. Enregistrer et partager

Il suffit de modifier le titre, d’enregistrer l’application et de la publier en mode public.

 

 

 

 

 

 

 

Aborder les concepts en géographie – Une autre démarche

Aborder les concepts en géographie – Une autre démarche

1. Contextualisation

Les concepts occupent une place importante dans le programme de géographie, de FHG et d’EDM.

On compte 4 concepts disciplinaires :

  • continuité/discontinuité spatiale
  • atouts/contraintes (ou dépendance au milieu)
  • potentialités/vulnérabilités
  • aménagement du territoire

et 4 concepts transversaux

  • migration
  • mondialisation
  • développement
  • développement durable.  

Il n’est pas toujours aisé de pouvoir identifier les représentations qu’ont les élèves de ces concepts. Or, ces représentations sont essentielles à la compréhension des enjeux d’un territoire. Il est donc intéressant de proposer une activité qui permette d’amener les élèves à faire des observations qui illustrent ces concepts. Autrement dit, identifier comment la migration marque le territoire, comment la mondialisation marque le territoire, comment sur un territoire peut-on voir qu’on est dans une perspective de développement durable ou pas, …. Dès lors que les élèves auront pu identifier des espaces marqués par la mondialisation, la migration, des discontinuités spatiales … et résumer en quelques lignes ce qu’ils ont observé (en lien avec leurs connaissances), ils seront capables de mettre en évidence et de comprendre les enjeux d’un territoire.

Cette approche par concepts peut se faire à plusieurs moments de l’année : soit en début de séquence pour travailler sur les représentations, soit en fin de séquence en guise de structuration. Les concepts peuvent être répartis entre groupes ou travailler individuellement sur l’ensemble des concepts ou sur un concept en particulier.

Cette activité peut se faire en classe : l’enseignant projette la carte générée par l’application et les élèves identifient les espaces via smartphone en classe. Cela permet de créer une émulation entre les élèves. Le travail peut également se faire sur un seul concept.

L’outil numérique proposé ci-après a 2 avantages en classe : la collaboration et l’apprentissage par les pairs. Ce travail collaboratif stimule les élèves dans leur travail. La possibilité de consulter ce qui a été fait par ses pairs permet à l’élève « en difficulté » de s’informer par lui-même de la démarche à adopter.

La carte générée devient alors un support d’études de cas dont l’enseignant pourra se saisir tout au long de l’année pour illustrer ces concepts et exercer les compétences disciplinaires. C’est donc un bel outil de structuration.

2. Documents

3. Consignes

A l’aide de l’enquête Survey 123 : les concepts en géographie, identifie un espace qui illustre un des concepts abordés au cours de géographie.

Pour ce faire :

  • Tu identifies un espace à une échelle adéquate (on doit distinguer l’occupation du sol) qui est marqué par le concept que tu as choisi.
  • Tu décris en quelques lignes ce que tu observes en utilisant un vocabulaire adéquat afin de justifier ton choix
  • Tu insères une vue au sol ou oblique pour illustrer au mieux l’occupation du sol.

Tu devras observer 1 exemple du concept choisi pour chacun des continents suivants : en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Asie et en Océanie.

Le tuto pour réaliser une enquête Survey 123 se trouve ICI

Le tuto pour réaliser une application Experience Builder se trouve ICI. (Attention cela nécessite un compte d’organisation (School Bundle) – Gratuit)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer et publier une première InstantApp

Créer et publier une première InstantApp

Instant Apps sur Arcgis Online est la nouvelle génération d’applications de cartographie Web configurables. Instant Apps inclut une bibliothèque de modèles d’application et une option de configuration rapide lorsque vous voulez personnaliser l’application.

Chaque modèle d’application répond à un but spécifique, comme afficher une carte, comparer des contenus, calculer un itinéraire, ou rechercher quelque chose à proximité. Ces modèles sont également optimisés pour les appareils mobiles. Les nouveaux formats des atlas numériques de géo ont été créer à partir d’Instant App.

Pour créer des applications avec Instant Apps, vous devez vous connecter à votre compte d’organisation. Si vous n’avez pas encore de compte d’organisation, inscrivez vous gratuitement ICI

  1. Sélectionner une carte

Rechercher dans votre contenu une web Map (une carte) que vous voulez afficher dans une application intuitive et personnalisée

Carine

2. Choisir un modèle d’application

  1. Sélectionner “créer une application web” et choisir “Instant Apps”
Carine

2. Choisir un modèle d’application selon vos données et vos objectifs. Un descriptif est donné pour chaque modèle en cliquant sur la flèche à côté du nom du modèle. Il y a une dizaine de modèles qui répondent à des fonctionnalités bien précises. Dans l’exemple ci-dessous, on vous décrit la Barre Latérale (modèle pris pour la réalisation des atlas 2.0)

Carine

Afficher un aperçu avec vos données en sélectionnant la prévisualisation. Si l’aperçu vous convient, cliquer sur “choisir”

3. Configurer les paramètres et les outils

  1. La configuration Express vous propose de parcourir les paramètres essentiels en 4 étapes . Vous pourrez par la suite ajouter, modifier ou supprimer des outils et fonctionnalités, et ajuster l’apparence.

Pour chaque étape, suivre les instructions et activer les options en cliquant sur les boutons.

Une fois cette première configuration faite, désactiver le mode “express” (en haut à gauche de l’écran) afin de paramétrer d’autres d’autres éléments.

2. L’onglet “interactivité” permet d’ajouter des outils pour améliorer l’exploration de la carte

  • Explorer/naviguer : vous pouvez activer les géosignets (si vous en avez placé sur votre carte)
  • Modifier : vous pouvez mettre un bouton pour passer d’un fond de carte à un autre
  • Partager : capture d’écran, exporter en PDF et partager sur les réseaux sociaux

3. L’onglet “Barre latérale” permet d’activer plusieurs paramètres dont le volet “filtre”

Carine

Sélectionner la couche sur laquelle vous désirez définir un filtre. Il est possible de définir plusieurs filtres.

  • Sélectionner la couche sur laquelle vous désirez définir un filtre. Il est possible de définir plusieurs filtres
  • Choisir “entrée utilisateur”
  • Choisir le filtre d’entrée utilisateur : sélectionner la donnée que vous voulez filtrer
  • Enregistrer

Si vous voulez supprimer un filtrer, cliquer sur la corbeille.

Attention certaines couches WMS, WFS ne sont pas encore prises en charge par les Instant Apps. Il vous sera donc impossible de faire un filtre.

4. Publier son application

Publier votre application et partager la en mode public ou à votre organisation ou avec vos groupe à l’aide du lien généré

Voici les 4 exemples publiés sur le site pour les 4 atlas de géographie.

Géolocaliser des éléments – Exemple des écoles maternelles en FWB

Géolocaliser des éléments – Exemple des écoles maternelles en FWB

Avec une liste d’éléments localisés (avec les adresses), il est possible de construire une carte en quelques minutes.

À titre d’exemple, sur le site de la FWB, enseignement.be, à l’adresse “http://enseignement.be/index.php?page=25949&navi=0”, il est possible d’obtenir la liste des écoles.

Le fichier obtenu est au format CSV. Ouvert avec le programme Excel, il peut être enregistré au format habituel du tableur (.xlsx).

L’exemple ci-contre illustre le début de ce fichier. La colonne F a été ajoutée en indiquant sur la première ligne “Pays” et en recopiant pour toutes les lignes la valeur “Belgium”. Cette astuce permet d’éviter qu’une adresse soit localisée ailleurs qu’en Belgique.

Rendez-vous ensuite sur votre compte ArcGIS. Un compte public ne permet qu’un géocodage d’une centaine d’adresses. Il est préférable de travailler avec un compte scolaire (gratuit).

Se rendre dans “Contenu” puis cliquer sur “Ajouter un élément” puis “Depuis votre ordinateur”. A ce stade, il faut:

  • sélectionner le fichier Excel évoqué plus haut;
  • indiquer un titre;
  • inscrire au moins une balise (un mot-clé);
  • vérifier que la case “Publiez ce fichier en tant que couche hébergée” est cochée;
  • cocher la case “Localiser les entités par Adresses ou lieux”
  • et faire correspondre certains intitulés de colonnes à des champs de localisation:
    • CODE_POST  –  sélectionner dans la liste juste à droite “code postale”
    • Nom_LOC –  sélectionner dans la liste juste à droite “Ville”
    • ADR_RUE – sélectionner dans la liste juste à droite “Adresse ou lieu”
    • ADR_NO – sélectionner dans la liste juste à droite “Adresse2”
    • Pays – sélectionner dans la liste juste à droite “Code du pays”

Le principe est qu’au plus il y a des champs de correspondance, au plus la géolocalisation sera précise.

Cliquer finalement sur ” Ajouter un élément”.

Il est possible qu’un message vous indique que des localisations n’ont pas été appariées. Vous pouvez les contrôler et les ajuster si nécessaire manuellement. Dans l’exemple, 1884 adresses ont été géolocalisées pour 1885 lignes (la dernière ligne du fichier était en fait vide!).

La couche créé peut maintenant être ajoutée dans n’importe quelle carte et/ou partagée


Consultez l’exemple ICI.

Mobiliser ArcGIS Online en Classe – Des contextes pédagogiques

Mobiliser ArcGIS Online en Classe – Des contextes pédagogiques

L’enseignant utilise ArcGIS Online pour communiquer des consignes et mettre les élèves en activités:

  • des annotations sur des cartes (papier ou avec le numérique);
  • des textes (papier ou avec le numérique);
  • des tableaux atouts/contraintes (peu importe le support);
  • d’autres types de productions uniquement au 3e degré (affiche, carte thématique, Story Map …).

Les élèves produisent à l’aide d’ArcGIS Online, individuellement ou non.
L’élève produit:

  • une sélection et/ou une vue sur un compte ArcGIS Online (public ou d’école). Il communique son travail à l’aide d’un hyperlien ; Exemple ICI  
  • des cartes et des notes sur un compte ArcGIS Online (public ou d’école). Il communique son travail à l’aide d’un hyperlien ; Exemple pour mettre en évidence la périurbanisation ou l’étalement urbain  et exemples pour mettre en évidence des aménagements pour accéder à l’eau (Espagne et Chine).
  • des cartes accompagnées de textes (au 2e degré) et éventuellement d’autres supports multimédias (3e degré) sous forme d’une Story Maps sur un compte public ou d’école. Il communique son travail à l’aide d’un hyperlien ;
  • des observations sur une carte collaborative – Ce dispositif nécessite un compte d’école au moins pour l’enseignant. Les contributions des élèves se font soit :
    • via un formulaire Survey 123 sur le smartphone, la tablette ou le PC (autre formation) ;
    • en ajoutant des points, des lignes, des surfaces ou du texte sur une couche partagée par l’enseignant (sur smartphone, tablette ou ordinateur)
Créer une carte ponctuelle sur ArcGIS à partir d’un fichier Excel – L’exemple des hôpitaux en Afrique

Créer une carte ponctuelle sur ArcGIS à partir d’un fichier Excel – L’exemple des hôpitaux en Afrique

La construction d’une carte peut s’avérer très pratique soit quand celle-ci n’existe pas ou dès que des données géolocalisées sont disponibles. C’est le cas dès que dans un tableau Excel, chaque information est accompagnée de coordonnées géographiques. C’est aussi le cas si des élèves récoltent des informations et qu’ils peuvent les associer à des coordonnées géographiques.

L’article illustre la construction d’une carte à partir d’un tableau qui liste les hôpitaux en Afrique subsaharienne.

Temps 1 . Créer un fichier CSV en vue de l’importer dans ArcGIS Online

Par exemple le fichier Sub-Saharan Public Hospitals Geo-coded database publiée sur Harvard Dataverse est au format Excel et comporte une série d’informations pour chaque hôpital dont les coordonnées géographiques. À défaut des coordonnées, l’adresse postale peut généralement convenir pour autant que le pays soit aussi renseigné.

Ouvrir le fichier Excel, de vérifier que les informations utiles sont présentes (noter la manière d’indiquer les coordonnées en degré décimal avec utilisation de la virgule et latitudes sud et longitudes ouest en valeurs négatives)

Enregistrer le fichier au format CSV UTF-8 (séparé par des virgules) (*.csv)

Temps 2. Importer le fichier CSV dans ArcGIS Online

Dans “Contenu”, cliquer sur “Ajouter un élément” puis “Depuis votre ordinateur”

Sélectionner le fichier CSV enregistré dans le temps 1 et vérifier que les champs des latitudes et longitudes sont repérés par le système. Le cas échéant, indiquer manuellement le nom des colonnes utiles et valider pour l’importation.

La couche est alors automatiquement créée et pourra être ajoutée à n’importe quelle carte comme toutes les couches.

Étape 3 – Créer une couche de vue.

Comme illustré ci-dessous, cliquer dans le menu à droite pour créer une couche que les utilisateurs pourront manipuler (faire des filtres, modifier les figurés …).

Il suffit de valider ou d’éventuellement corriger les informations affichées. Sans cette couche de vue, les données ponctuelles pourront être vues mais pas filtrées ou adaptées.

Ne pas oublier de partager la nouvelle couche. L’hyperlien du partage de la couche (pas d’une carte) est accessible en bas à droite de la fenêtre d’informations de la couche.

Ouvrir la couche dans une nouvelle carte ou ajouter la couche à une carte existante

La couche peut être ouverte par un autre utilisateur directement depuis cette URL. Elle s’ouvrira alors dans une nouvelle carte.

Pour ajouter cette couche sur une carte existante, sur la carte, aller sur “Ajouter” puis “Ajouter une couche à partir du Web” puis coller l’URL sans rien changer d’autre et cliquer sur “Ajouter une couche”.

Hub cartographique – Des centaines de cartes adaptées aux programmes – Des ressources SIG pour apprendre et enseigner

Hub cartographique – Des centaines de cartes adaptées aux programmes – Des ressources SIG pour apprendre et enseigner

Les SIG révolutionnent la géographie et son enseignement.

Depuis 2018, ESRI permet à toutes les écoles d’accéder gratuitement à un système SIG à la fois professionnel et accessible aux plus jeunes (licence school bundle).

Si l’accès à des centaines de milliers de cartes vous donne l’impression d’être dans la jungle;
Si vous ne voyez pas comment intégrer ces outils pour faire apprendre la géographie;
Si vous avez besoin de tutoriels pour vous guider pas à pas dans l’utilisation d’ArcGIS Online.

Consultez la solution trois en un!

Produit révolutionnaire spécialement adaptée aux programmes de l’enseignement de la géographie en Belgique!

http://schoolhub.esribelux.com

ArcGIS Online – Renouvellement des licences

ArcGIS Online – Renouvellement des licences

INFORMATIONS DU 22 JUILLET 2020

Hello, this note concerns the ArcGIS School Bundle from Esri for which you are identified as an administrator.

 The ArcGIS School Bundle will be renewed through July 2025 at no cost. Existing ArcGIS Online subscription users and their content will be maintained. You do not need to do anything to renew your license.

 Because of unpredictable events around the COVID-19 pandemic, it is hard to provide an exact timeframe, but the renewal will happen before the current term ends on 31 July 2020.  You may receive emails notifying you that your subscription expires soon and encouraging you to renew.   You do not need to take any action.  The license will be automatically renewed and will be available through 31 July 2025.

Liste des écoles avec un renouvellement de la licence “Standard”

CS Saint Benoit Habay la Neuve
Hotelschool Ter Duinen Koksijde
Bisschoppelijk College Veurne
Sint Ludgardisschool Antwerpen
College du Sacre Coeur Charleroi
Institut Notre Dame Beauraing Beauraing
Sint-Norbertus Antwerpen
VTI Torhout Scholengroep Sint-Rembert Torhout
Institut Sainte Begge Andenne Andenne
Centre scolaire Saint-Benoit Saint Servais Liege Liege
BA Stassart Mechelen
College Saint Joseph Chenee Chenee
Montfort College Rotselaar Rotselaar
College DIC Liege Liege
College d’Alzon Tellin
I-mas Stevoort Stevoort
Atheneum Wispelberg Gent

Liste des écoles avec un renouvellement de la licence “Advenced”

Antwerp International School Antwerpen
Sint Lodewijkscollege Brugge
VTI Sint-Lucas Menen Menen
St. John’s International School Waterloo
Lycee Michel Lucius Luxembourg Luxembourg
Secundair Kunstinstituut Gent
Centre d’Enseignement Saint Joseph Chimay
Institut Sainte-Famille d’Helmet Bruxelles
College Sainte Croix & Notre Dame Hannut
Sportlycee Luxembourg Luxembourg
Institut Saint Francois Ath Ath
College Saint Julien Ath Ath
College Saint Hadelin de Vise Vise
College Notre Dame Dinant Dinant
Ecole Saint Joseph Comblain au Pont Comblain au Pont
College Notre Dame des 3 Vallees Genval Genval
ISF Waterloo International School Rhode Saint Genese
College Sainte Marie Mouscron
Centre Scolaire Saint Michel Bruxel Bruxelles
Etab des Soeurs Notre Dame de Namur Namur
Institut de l’Enfant-Jésus Nivelles
Institut Saint Louis Namur Namur
GO!Malle Malle
College Oostende Petrus & Paulus Oostende
Institut Saint Joseph Welkenraedt Welkenraedt
Institut Saint Joseph Ciney Ciney
Institut Saint Charles Dottignies
Lycee de Berlaymont Waterloo
College du Sacre Coeur Ganshoren Bruxelles
Esri Belux Wemmel
College Saint Louis Liege
Institut des Arts et Metiers Pierar Virton Virton
College Saint Remacle Stavelot Stavelot
Institut Sainte-Marie Jambes Jambes
Prisma Campus College Izegem Izegem
Institut Notre Dame Malmedy Malmedy
Collège Saint-Guibert Gembloux Gembloux
Institut Marie-Thérèse Liège Liège
Koninklijk Atheneum Ekeren Ekeren
Sint-Jozefsinstituut Brugge
Seminaire de Floreffe Floreffe
College Pie 10 Chatelineau
De l’Autre Cote de l’Ecole Bruxelles
Futura Vander Mersch Sec. Menen
Institut Notre Dame Charleroi
Institut Notre Dame Philippeville Philippeville
College Saint Roch Ferrieres
College Saint Augustin Gerpinnes Gerpinnes
College du Christ Roi Ottignies
Athenee Communal Leonie de Waha Liege
Sint-Lodewijkscollege 1ste graad Brugge

Informations du 15 mai 2020

Les licences ArcGIS Online arrivent à expiration le 1/08/2020.

Ces licences vont être automatiquement reconduites jusqu’au 1/08/2025.

Attention, ce renouvèlement automatique se fera SI la licence obtenue a été activée (25% des écoles qui ont fait la demande d’une licence ne l’ont pas activée!). Si l’activation n’est pas réalisée dans les prochains jours, ces écoles devront faire une nouvelle demande de licence.

Les licences ArcGIS for Schools Bundles seront à l’avenir de deux types:

Dans tous les cas, le nombre d’utilisateurs va passer de 500 à 2000 automatiquement. Cela permettra aux écoles plus importantes de pouvoir donner un accès à tous les élèves.

  • Les écoles qui ont activé ArcGIS Pro (version hors ligne) verront leur licence actuelle passer vers ArcGIS for Schools – Advanced
  • Les écoles qui n’ont pas activé ArcGIS pro verront leur licence actuelle passer vers ArcGIS for Schools – Standard. Toutes les nouvelles demandes de licences seront de ce type.

Les écoles qui le souhaitent peuvent activer (rapidement) ArcGIS pro, même sans l’utiliser actuellement. Il suffit de l’installer et de se connecter avec son identifiant habituel.

Préalablement, il faut demander à l’administrateur du portail de vérifier si la licence ArcGIS Pro est activée pour les utilisateurs dans “Organisation” puis “Membres” et sélectionner le membre concerné puis …

Ensuite, l’utilisateur doit se rendre sur son compte et dans le coin supérieur droit de l’écran …

Une fois le logiciel téléchargé et installé sur votre ordinateur, démarrez ArcGIS Pro puis dans le coin supérieur droit de l’écran …

Avec votre login et mot de passe habituel sous ArcGIS Online, vous aurez la confirmation de l’activation de ce service.

ArcGIS Online – Création d’applications Web pour diffuser en quelques minutes des cartes et n’importe quel contenu en ligne

ArcGIS Online – Création d’applications Web pour diffuser en quelques minutes des cartes et n’importe quel contenu en ligne

Objectifs et supports

  • créer un atlas numérique à partir d’un ensemble de couches en quelques minutes;
  • créer une Story Map en quelques minutes en vue de mettre en ligne à disposition des élèves des supports cartographiques et n’importe quel support documentaire (notamment en vue de faire des analyses en géographie);
  • créer une application de comparaison de couches (glissière verticale).

Cartes utilisées pour les exemples:

Information générales

À quoi servent les applications Web?
  • Elles servent de supports pour diffuser des cartes dans des interfaces plus “habillées” que l’interface habituelle de la carte dans ArcGIS Online.
  • Elles servent à organiser des portefeuilles de ressources (avec ou sans carte) provenant de n’importe lieu du Web. Ces ressources sont par exemple accompagnées de consignes, de commentaires. Elles peuvent donc constituer des supports pour mettre les élèves en activité d’apprentissage, pour structurer des apprentissages… Elles remplacent avantageusement un PowerPoint ou des notes photocopiées puisque les élèves peuvent y avoir accès en ligne.
  • Elles servent de support pour la production de travaux d’élèves;
Les applications abordées dans l’article sont accessibles:
  • par l’interface “Carte” → “Partager” → “Créer une application Web”. L’application créée par ce chemin prendra automatiquement appui sur la carte en cours d’édition.
  • par l’interface “Contenu” → “Créer” → ” Configurable Apps”. L’application pourra prendre appui sur n’importe quelle ressource, même si ce ne sont pas des cartes.
La création d’une application comprend les étapes suivantes:
  • la préparation d’une carte si l’application doit y faire référence ou la collecte des informations du Web à diffuser. C’est une étape longue du processus;
  • la conception d’un scénario de présentation de l’information si l’application est un récit. C’est une étape longue et décisive de la qualité de l’application.
  • Réaliser la partie technique de l’application. Cette étape est la plus simple, elle se réduit généralement à quelques clics.

→ La complexité et le temps nécessaire ne sont pas le fait de l’application numérique, mais bien des composantes pédagogiques qui sous-tendent l’application.

Certaines applications sont réservées à un compte avec un abonnement (School Bundle, gratuit pour les écoles). Ces applications sont abordées dans d’autres articles.

Les contenus qui sont intégrés dans les applications devront, au plus tard fin 2020, être issus de sites protégés (l’adresse commence par https://). Une application pourra encore faire référence à des sites non protégés par des hyperliens: le contenu du site non protégé ne s’affichera pas directement dans l’application, mais s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Tour d’horizon des applications

Créer un atlas numérique – “Présenter une carte” → “Visionneuse de base” (10 minutes)

  1. Ouvrez la carte d’un des atlas (p.ex. https://arcg.is/01HXXj0) ou une de vos cartes au choix.
  2. Si cette carte n’a pas encore été enregistrée dans vos contenus, faites-le (“Enregistrer” → “Enregistrer sous”
  3. Si cette carte n’est pas encore partagée, faites-le (dans partager, ne pas oublier de décocher “Partager l’étendue de la carte actuelle”
  4. Cliquez sur “Partager” → “Créer une application Web”
  5. Choisir dans “Présenter une carte” → “Visionneuse de base” → “Créer une application Web”
  6. Donnez au moins un titre et des balises → “Terminé”. Patientez
  7. Dans l’onglet “Options”, cochez:
    • “Display scalebar on map‎”
    • “Legend‎”
    • “Measure Tool‎”
    • “Overview Map‎”
    • “Display all Layout Options‎”
    • “Add Legend to Output‎”
    • et dans “Specify active tool at app startup‎”, sélectionnez “Layers”
  8. Cliquez sur “Enregistrer”
  9. Cliquez sur “Lancer”
  10. Copiez l’adresse URL et communiquez là à vos élèves (p.ex. https://cesj.maps.arcgis.com/apps/View/index.html?appid=962ec09fc11641f2ba28c0cd049135d8)

La configuration de l’application peut être corrigée par l’interface “Contenu” en sélectionnant l’application puis “Configurer l’application”. L’adresse URL de l’application ne changera pas, il ne faut donc pas la communiquer à nouveau aux élèves.

Les couches de l’application sont mises à jour par la mise à jour de la carte qui a servi à construire l’application. La carte peut donc être évolutive au fil des apprentissages. L’adresse URL de l’application ne changera pas, il ne faut donc pas la communiquer à nouveau aux élèves.

Créer une Story Map (10 minutes)

Les cartes qui sont utilisées dans une Story Map Series ont intérêt à ne comporter qu’une seule couche. Les cartes utilisées doivent préalablement être partagées (ou elles ne s’afficheront pas).

Les contenus intégrés doivent provenir de sites qui commencent par https://. Si ce n’est pas le cas, la ressource peut être renseignée à l’aide d’un hyperlien.

Dans “Contenu” → “+ Créer” → “Configurable Apps” → “Créer une Story Map” → “Story Map Series” → “Créer une application Web”

  1. Donnez au moins un titre et des balises → “Terminé”. Patientez
  2. Sélectionnez l’option “Par onglets” → “Démarrer”
  3. Conservez ou changez le titre → “Flèche vers la droite”
  4. dans la fenêtre “Ajouter onglet”, laissez l’option “Carte” cochée et, dans le menu déroulant, cliquez sur “Sélectionner une carte”
  5. Choisissez une carte (dans votre contenu, vos favoris, ArcGIS Online…)
  6. Cochez l’option “Légende” puis “Ajouter”.
  7. Complétez la fenêtre de droite avec tous les contenus multimédias nécessaires. Si rien n’est écrit et que dans les options (plus loin), nous choisirons de dissocier la légende, aucun cadre n’apparaitra.
  8. Ajoutez éventuellement d’autres onglets, p.ex. un site Web en collant l’adresse de l’application créée dans la rubrique précédente.
  9. Ajoutez éventuellement d’autres onglets (p.ex. une vidéo issue de Youtube).
  10. Cliquez sur l’option “Paramètres”
    • “Options de mise en page” → cochez “Menu déroulant”
    • “Options de la carte” →  cochez toutes les options”
  11. Cliquez sur “Appliquer”
  12. Cliquez sur “Partager” → Ignorez les éventuels problèmes → Cliquez sur “Publique” → Copiez l’URL que vous communiquerez à vos élèves (p.ex. https://arcg.is/1eqzDm0) → “Fermer”
  13. Cliquez sur “Enregistrer”

La configuration de l’application peut être corrigée par l’interface “Contenu” en sélectionnant l’application puis “Configurer l’application”. L’adresse URL de l’application ne changera pas, il ne faut donc pas la communiquer à nouveau aux élèves.

Créer une comparaison de deux couches

Attention, la carte doit être enregistrée en veillant à activer les deux couches (cochées).

  1. Ouvrez la carte https://arcg.is/04eO8K , enregistrez la carte dans vos contenus et partagez-là.
  2. Cliquez sur “Partager” → “Créer une application Web” → “Comparer des cartes/couches” → “Story Map Swipe and Spyglass” → “Créer une application Web”
  3. Donnez un titre et des balises → “Terminer”
  4. Sélectionnez “Barre verticale” → “Suivant”
  5. Choisissez la couche qui sera balayée dans le volet de gauche de la fenêtre (par défaut, celle qui est au bas le la liste des couches dans la carte) → “Suivant”
  6. Cochez sur “Activer un outil de recherche d’adresse” → “Suivant”
  7. Donnez un titre pour chaque vue. La vue de gauche correspond à la couche supérieure dans votre carte (visible uniquement si la légende est activée)→ “Ouvrir l’application”
  8. Complétez éventuellement le volet de gauche (p.ex. avec des consignes d’exploitation)
  9. Corrigez éventuellement les paramètres
  10. Cliquez sur partager et copiez l’URL à communiquer aux élèves (p.ex. https://arcg.is/HXffS)

La configuration de l’application peut être corrigée par l’interface “Contenu” en sélectionnant l’application puis “Configurer l’application”. L’adresse URL de l’application ne changera pas, il ne faut donc pas la communiquer à nouveau aux élèves.L’échelle de la carte sera celle enregistrée avec la carte. Elle peut donc être modifiée à postériori.

 

Manipulation des couches, des figurés cartographiques et des boites de dialogue pour mettre en évidence des informations géographiques

Manipulation des couches, des figurés cartographiques et des boites de dialogue pour mettre en évidence des informations géographiques

Objectifs et supports

  • sélectionner différentes variables à cartographier à partir d’une couche récupérée en ligne;
  • dupliquer des couches pour afficher des variables différentes;
  • adapter les boites de dialogues pour permettre un affichage personnalisé d’informations spatiales.

Couches utilisées pour les exemples:

Pour ajouter les couches renseignées plus bas, copiez l’URL puis dans “Carte” → “Ajouter” → “Ajouter une couche à partir du Web” → Conservez “Service Web ArcGIS Server” indiqué par défaut et collez l’URL → Cliquez sur “Ajouter une couche”

World Dams https://services.arcgis.com/jIL9msH9OI208GCb/arcgis/rest/services/World_Dams/FeatureServer
Précipitations http://services6.arcgis.com/C0HVLQJI37vYnazu/arcgis/rest/services/Desertification/FeatureServer
Températures http://services.arcgis.com/BG6nSlhZSAWtExvp/arcgis/rest/services/30yrAvgTerrestrialSurfaceTemp/FeatureServer
Villes du monde https://services.arcgis.com/P3ePLMYs2RVChkJx/arcgis/rest/services/World_Cities/FeatureServer
PNB – World Bank http://maps2.arcgisonline.com/ArcGIS/rest/services/World_Bank/WB_Gross_Domestic_Product/MapServer
[siteorigin_widget class=”SiteOrigin_Widget_Accordion_Widget”][/siteorigin_widget]
Recherche et intégration des cartes provenant d’horizons différents en quelques clics

Recherche et intégration des cartes provenant d’horizons différents en quelques clics

Points d’attention

Les couches marquées par cette icône sont réservées aux écoles qui possèdent une licence (gratuite).
Quand ce symbole est présent, il suffit de cliquer dessus pour ajouter automatiquement la couche dans vos favoris pour la récupérer en un clic plus tard.
Jetez toujours un œil sur l’auteur de la publication et prenez le temps d’afficher les détails de l’élément afin de vous faire une idée de la fiabilité de la production. Un auteur tel que ESRI, FAO, NASA, SEDAC … sont préférés à des utilisateurs lambdas.
 

Depuis l’interface “Carte” → “Ajouter” → “Rechercher des couches ” → “ArcGIS Online” → entrer un mot clé (en anglais)

Exemples de mots-clés

  • Des termes explicites
    • “relief world”, “hydro world”, “temperature world”, “precipitation world”, “altitude world”, “railway”, “belgium”, “France”…
  • Des termes spécifiques
    • “population GPW”: les cartes de population réalisées avec la méthode GPW (Gridded Population of the World)
    • “spw” : couches utilisées dans le portail WalOnMap
    • “agiv” : couches utilisées dans le portail GeoPunt
    • “esri” : couches validées par ESRI

 

Note: à l’intérieur de ce moteur de recherche, quand une couche affiche une origine fiable ‘p.ex. StoryMaps”, il est aussi possible d’accéder à l’ensemble des publications cartographiques de cette source en cliquant dessus. Une fenêtre permet alors d’afficher l’ensemble des éléments (cartes, couches, applications).

Exemples

 

Depuis l’interface “Carte” → “Ajouter” → “Rechercher des couches ” → “Living Atlas” → Sélectionnez l’option “Filtre”



Depuis l’interface “Carte” → “Ajouter” → “Rechercher des couches ” → autres options

→ Les options de recherche “Mon contenu”, “Mes favoris”, “Mes groupes” et “Mon organisation” concernent vos contenus ou ceux de votre organisation ou vos favoris.

Depuis l’interface “Contenu” → dans la partie supérieure de l’écran, cliquez sur la loupe

Depuis l’interface “Carte” → “Ajouter” → “Ajouter des couches à partir du Web”

Les cartes visibles dans ArcGIS Online sont de formats variables qui sont diffusés par des serveurs de cartes et récupérés par des interfaces SIG telles que ArcGIS Online.

Les cartes peuvent aussi être diffusées de manière plus confidentielle à l’aide d’adresses URL spécifiques.

En intégrant de cette manière une carte, il faudra préciser son format, les principaux sont repris ci-dessous:

 

Format de la carte Particularités
Web Map Service (WMS) Le WMS fournit une image géoréférencée. Il n’est pas possible de filtrer des données géographiques.
Web Map Tile Service (WMTS) Le WMTS fournit des images géoréfencées tuilées. À la différence du WMS, ce service charge des données variables en fonction de l’échelle ce qui permet d’alléger les temps de chargement des données.
Il n’est pas possible de filtrer des données géographiques.
Web Feature Service (WFS) Le service WFS propose des couches avec des entités avec la géométrie et les attributs que les utilisateurs peuvent utiliser dans n’importe quelle analyse géospatiale. Les services WFS prennent également en charge des filtres qui vous permettent d’exécuter des requêtes spatiales et attributaires sur les données.
Service Web ArcGIS Server (ou ESRI server) Couches hébergées par un serveur ArcGIS. Selon le paramétrage de l’auteur, ces couches offrent de nombreuses possibilités de manipulation et de filtres.
KML Informations géographiques publiées notamment par Google Earth. Les possibilités d’utilisation sont réduites.

Exemple de sources externes à partir du portail WalOnMap:

Sur le portail:

  • cliquez sur “Catalogue du Géoportail”;
  • parcourez les couches jusqu’à trouver celle qui vous intéresse. Par exemple dans “Aménagement du territoire”, la couche “Aléa d’inondation (Version 2016) – Série”.
  • cliquez sur le point  à droite du nom de la couche puis sur “Fiche descriptive 
  • cliquez sur l’onglet “Accès”
  • copier l’URL correspondant au service de visualisation ESRI- REST (serveur ArcGSI)

Sur votre carte dans ArcGIS Online:

  • Depuis l’interface “Carte” dans ArcGIS Online → “Ajouter” → “Ajouter des couches à partir du Web” → “Service Web ArcGIS Server” → collez l’URL (CTRL+V) → Cliquez sur “Ajouter à la carte”

Exemple de sources externes à partir du portail du SEDAC

Sur le portail du SEDAC : 

  • Cliquez sur l’onglet “Map”  → “Map Viewer”
  • Sous chaque carte, une référence WMS est fournie, c’est la même pour toutes les cartes,  l’adresse comporte toute la collection. Cliquez sur ce lien puis copiez l’adresse URL mise en évidence.

Sur votre carte dans ArcGIS Online:

Depuis l’interface “Carte” dans ArcGIS Online → “Ajouter” → “Ajouter des couches à partir du Web” → “Service Web OGC WMS” → collez l’URL (CTRL+V) puis cliquez sur “Suivant” 

Sélectionnez la couche à ajouter et cliquez sur “Ajouter à la carte”. Parcourez la liste pour sélectionner la couche qui vous intéresse ou utilisez le moteur de recherche. 

Répétez l’opération pour chaque couche afin qu’elles s’affichent comme des éléments distincts sur votre carte. 

Note: chaque couche peut être renommée en cliquant sur les 3 points placés horizontalement sous chaque élément.

Exemple de sources externes à partir du site “Services WMS avec données pour la Belgique”

Sur le site:

Sélectionnez la couche à gauche et le serveur WMS mis en évidence à droite.

 

Sur votre carte dans ArcGIS Online:

  • Depuis l’interface “Carte” dans ArcGIS Online → “Ajouter” → “Ajouter des couches à partir du Web” → “Service Web OGC WMS” → collez l’URL (CTRL+V) puis cliquez sur “Obtenir les couches (ne cliquez pas “Ajouter une couche”, l’adresse peut renvoyer vers des dizaines de couches qui s’ajouteront alors toutes à votre carte).
  • Sélectionnez par exemple la couche “Camping grounds (Flanders, 2019).

Vous pouvez faire es essais avec d’autres cartes (Brugis,…)

Le principe est le même avec les services WFS et WMTS disponibles sur ce site.

Depuis l’interface “Contenu” → “Ajouter un élément” (p.ex. des fichiers KML ou KMZ)

Les fichiers KML ou KMZ (version compressée du KML) sont générés notamment depuis Google Earth peuvent être introduits dans ArcGIS Online.

Téléchargez un fichier KML ou KMZ sur votre ordinateur

Depuis l’interface “Contenu”, cliquez sur “nouvel élément”. Choisissez “votre appareil” et sélectionnez le fichier kmz. Choisissez le dossier d’enregistrement, compléter les balises, le résumé éventuellement et cliquez sur “suivant”. 

 

 

 

Analyses spatiales à l’échelle locale

Analyses spatiales à l’échelle locale

Les apprentissages réalisés à l’aide d’un SIG visent à illustrer le concept disciplinaire centre-périphérie et plus précisément des facteurs qui influencent la périphérisation des commerces. Pour le dire autrement, un SIG permet de visualiser l’intérêt pour un centre commercial de se localiser plutôt en périphérie d’un centre urbain qu’en son centre.

Illustration dans le cas de Hannut

  1. Identification de la zone de chalandise à 10 minutes à pied pour un commerce situé dans le centre de la localité

Démarche technique

  • Ajouter une note de carte pour placer un repère au centre de la localité (5’)
  • Faire une analyse spatiale pour dessiner la zone de desserte – 10 minutes à pied (5’)
  • Compter la population dans la zone de desserte – 10 minutes à pied – 3.493 personnes en 2017 (3’)
  1. Même démarche pour un parc commercial périphérique (premier transfert)
  • Ajouter une note de carte pour placer un repère à l’endroit du parc commercial (1’)
  • Faire une analyse spatiale pour dessiner la zone de desserte – 10 minutes à pied (1’)
  • Compter la population dans la zone de desserte – 10 minutes à pied – 468 personnes en 2017 (1’)
  • Faire une analyse spatiale pour dessiner la zone de desserte (10 minutes en voiture) (1’)
  • Compter la population dans la zone de desserte – 10 minutes en voiture – 468 personnes en 2017 – 42.829 personnes en 2017 (1’)

Comparaison des deux situations : la situation périphérique est manifestement orientée vers l’accès en voiture (la population visée à pied est insignifiante, le parking et aisé et gratuit, la population visée par la voiture et plus de 10 fois supérieure à celle du centre de la localité)

La situation de Hannut sert de cas de référence. Les participants appliquent ces deux ensembles d’analyses spatiales pour la localité proche de leur école.

Cette analyse peut être combinée avec un relevé sur le terrain des cellules vides dans le centre de la localité afin de mettre en évidence d’éventuelles corrélations entre la périphérisation des commerces et la dynamique commerciale du centre. (cfr. Survey123, formation de février 2019).

Illustrations

Zone de chalandise (10 minutes à pied) pour un commerce situé dans le centre de Hannut et population se situant dans cette zone en 2017.

C D | Sciences humaines

Zone de chalandise (10 minutes à pied) pour un commerce situé en périphérie de Hannut et population se situant dans cette zone en 2017.

C D | Sciences humaines

Zone de chalandise (10 minutes en voiture) pour un commerce situé en périphérie de Hannut et population se situant dans cette zone en 2017.

C D | Sciences humaines

A propos du risque technologique

Supports documentaires relatifs à l’utilisation des pesticides : exemple sur http://cesj.maps.arcgis.com/apps/MapJournal/index.html?appid=518505a85cfd406b93f16ce912f4579e

Supports cartographiques pour la formation : http://arcg.is/154fbv.

Partant des informations relatives à de l’utilisation des pesticides dans le monde agricole et la situation particulière de la culture de la pomme de terre (voir dossier dans le lien ci-dessus), un SIG permet de répondre facilement à des questions telles que :

  • Comment évaluer l’importance de l’exposition d’une population aux pesticides ?
  • Les habitants de ma localité sont-ils plus ou moins exposés à ce risque qu’ailleurs (dans ma région, mon pays…) ?

Exemple d’identification du nombre de personnes qui résident à moins de 300 mètres d’un champ de pommes de terre dans un espace de la région de Hannut.

Démarches techniques à apprendre pour obtenir cette information :

  • Trouvez l’information géographique des types de culture en Wallonie (Sur WalOnMap) (5’)
  • Importer la carte de WalOnMap sur ArcGIS Online (2’)
  • Filtrer les données pour extraire la culture de la pomme de terre (5’)
  • Tracer des zones tampons de 300 m autour des champs de pommes de terre (5’)
  • Fusionner les zones tampons en un espace d’analyse (dissoudre les limites) (5’)
  • Compter la population dans les espaces à moins de 300 mètres des champs de pommes de terre – plus de 5.000 personnes en 2017 dans la zone de l’étude (2’)

Dès lors que cette analyse est réalisée pour un espace, tous les autres espaces analyses peuvent être comparés à ce cas de référence pour apprécier la plus ou moins grande vulnérabilité d’une population.

Illustrations

Filtre pour mettre en évidence la localisation des champs de PDT en 2018

Identification des espaces à moins de 300 mètres d’un champ de PDT

Regroupement des espaces en un seul pour comptage (dissoudre les limites)

Filtrer une couche – Exemple sur l’importance des villes du monde

Filtrer une couche – Exemple sur l’importance des villes du monde

L’exemple illustre comment filtrer les villes de plus de 1 million d’habitants.

Ouvrez la carte http://arcg.is/1KjTj9

Affichez la table attributaire.

Vous constatez qu’un des champs est la population (POP).

Filtrez la couche en sélectionnant ce champ, en indiquant la valeur de 1 million et en précisant que vous filtrez les villes avec un effectif de population supérieur à cette valeur.

 

ArcGIS Online – Tutoriels

ArcGIS Online – Tutoriels

Obtenir un compte d’organisation

Accéder à la bibliothèque de cartes pour ArcGIS

Démarrer

Créer des cartes

Filtrer des couches

Collaborer

Survey123

Applications et Story Map

Des analyses spatiales

Gestion

Webinaires aout 2020 (Youtube)

Autres supports

Des ressources en ligne pour se former

Tracer une zone de desserte (ou de chalandise) et enrichir la couche avec le nombre d’habitants

Tracer une zone de desserte (ou de chalandise) et enrichir la couche avec le nombre d’habitants

Précaution.

Une analyse spatiale est une opération qui consomme des crédits. Ces crédits sont octroyés gratuitement pour les écoles (30.000 crédits pour deux ans). Une analyse spatiale consomme généralement 0.2 à 0.3 crédit par point, ligne ou surface analysée. C’est donc très peu. De plus, pour chaque utilisateur, le système fixe un quota de 20 crédits. L’administrateur de la licence est averti quand un utilisateur a épuisé ses crédits et il peut lui en remettre en 1 clic.

L’exemple montre comment dessiner automatiquement des zones de desserte.

Par exemple, quel espace se situe à moins de 10 minutes en voiture d’un magasin (ou 10 minutes à pied) ou quel espace se situe à moins de 10 km.

Créer une carte et ajouter une note de carte (commerces périphériques dans l’exemple ci-dessous) afin de placer un repère à l’endroit du magasin qui vous intéresse.

Sous la couche, cliquez sur l’icône “Effectuer une analyse” puis …

Complétez les informations en vous aidant de l’exemple ci-dessous.

Patientez et votre analyse est réalisée. La zone de chalandise est tracée.

Cliquez maintenant sur l’icône “Effectuer une analyse” sur la nouvelle couche qui a été créée (zone de chalandise) puis …

Dans la fenêtre qui s’affiche, cliquez sur “Sélectionner des variables” puis …

Puis …

Nommez la couche de résultat (pas d’accent ou de caractère spécial) et cliquez sur “Exécuter l’analyse”.

Une nouvelle couche est créée, elle a exactement la même forme que la précédente. Ne sélectionnez que cette couche et cliquez dessus (sur la carte).

Une boite de dialogue s’ouvre et vous donne des renseignements dont le nombre d’habitants en 2017.

 

 

 

Créer un atlas numérique de base

Créer un atlas numérique de base

Dans “Contenu” puis …

Si vous n’avez pas un compte d’entreprise

Si vous avez un compte d’entreprise

 

Exemple : création d’un atlas numérique simple très rapide à mettre en oeuvre. Vous disposez préalablement dans votre bibliothèque d’une carte avec plusieurs couches (celles qui pourront être activées dans l’atlas. Lors de l’enregistrement de cette carte, vous n’avez activé que la couche qui doit s’afficher par défaut.

Sélectionnez “Configurables Apps”

  • Choisissez “Visionneuse de base” puis “Créer une application web”.
  • Donnez un titre, des balises et cliquez sur “Terminer”.
  • Choisissez une carte dans “Mon contenu” et cliquez sur “Sélectionner”

Manipulez les différentes options puis cliquez sur Enregistrer (utilisez l’outil de traduction de Google si l’anglais est un obstacle). Votre atlas est terminé.

Cliquez sur “Enregistrer” puis “Lancer” pour voir le résultat et copiez l’hyperlien à communiquer aux élèves.

Vous retrouverez cette application dans “Contenu” sur votre compte ArcGIS Online avec l’indication “Web Mapping Application”.

Exemples d’atlas

Créer une carte et la partager

Créer une carte et la partager

1. Sélectionner l’option “Carte”

2.Rechercher des couches

Sélectionnez l’option “Ajouter” et sélectionnez “Rechercher des couches

3. Ajouter des couches

Sélectionnez la source de la recherche en cliquant sur la flèche. Choisir : ArcGIS Online.

Dans la zone de la recherche (avec la loupe) : indiquez des mots clés qui permettront de filtrer les cartes parmi de milliers de cartes disponibles.

Par exemple, choisissez comme mot-clé “Population gpw“ qui permet d’obtenir des cartes construites suivant le modèle “Gridded Population of the World” utilisé par le SEDAC  pour cartographier la population à l’échelle du monde (le pixel est d’environ 1km²).

Cliquez sur + pour ajouter la couche à la carte.

Vous pouvez ajouter d’autres couches en encodant d’autres mots clés. Par exemple :

    • “ETOPO1” pour le relief
    • “World Hydro” pour l’hydrographie
    • “SPW” pour les couches de WalOnMap
    • “Global power” pour les sources d’énergie
    • “World Imagery” pour des images satellitaires jusqu’en 2014

4. Manipuler les couches

Pour accéder à l’ensemble des couches, sélectionnez l’icône “couches

Activez/désactivez la couche en cliquant sur l’oeil à droite de la couche.

Cliquez sur les 3 points à droite du nom de la couche pour accéder aux options de la couche.

On peut “afficher les propriétés” de la couche, la “renommer“, la “déplacer” ou la “regrouper“.

Cliquez sur “afficher les propriétés” , une fenêtre contextuelle s’ouvre sur la droite de l’écran. Vous trouverez

    • des informations sur la couche : accès aux sources des données et à la fiabilité des données.
    • la légende dans Symbologie
    • la transparence de la couche : permet de faire varier l’intensité de la couche (dans l’exemple : en réglant la transparence sur 50% il est possible d’avoir les informations du fond de carte)

Remarques

    • En cliquant sur la flèche de gauche, vous développez la couche. Ainsi, vous pourrez observer pour certaines, des couches de tuilage (les couches visibles sont variables en fonction de l’échelle).
    • Changez également d’échelle (allez vers le local). Vous constaterez que certaines couches ne sont visibles qu’à une échelle donnée. Quand une couche n’est pas affichable à une échelle donnée, son intitulé devient grisé dans les contenus à gauche.

En affichant tour à tour les différentes couches, cliquez à un endroit sur la carte. Vous constaterez que certaines cartes affichent des informations. Ce sont des informations géographiques.

5. Enregistrer la carte

  • Cliquez sur l’option “Enregistrer et ouvrir” puis “Enregistrer sous
  • Complétez le titre, choisissez le dossier pour enregistrer, indiquer les balises et un éventuel résumé.
  • Cliquez ensuite sur “Enregistrer“.

6. Partager la carte

Afin de permettre à d’autres utilisateurs de consulter votre carte, la carte doit être rendue publique.

Cliquez sur “Partager“ choisissez le niveau de partage et cliquez sur “Enregistrez

Copiez l’URL quand la carte est partagée et partagez ce lien avec vos élèves (p.ex. sur la plateforme pédagogique de votre école, par un QRcode dans les notes des élèves…).

Des ressources pour se former

Des ressources pour se former

D’année en année, l’interface ArcGIS Online évolue. Les fonctionnalités se développent, les applications se multiplient.

S’il était possible voilà 5 ans de faire un tour d’horizon des fonctionnalités et applications accessibles pour les enseignants, c’est actuellement une tâche complexe.

Pour compléter ce qui sera abordé au cours de la formation, consultez, dès qu’une question se pose, les ressources en lignes proposées par ESRI. Utilisez la fonction de traduction automatique de Google si l’anglais est un obstacle.

Exemples de ressources en ligne:

 

Webinaires ESRI – Services WMS, WMTS, ArcGIS Server …

Webinaires ESRI – Services WMS, WMTS, ArcGIS Server …

Esri organise régulièrement des séminaires en ligne en ce qui concerne ArcGIS.

Celui de ce vendredi 28  septembre 2018 portait sur l’utilisation de service WMS, WMTS, ArcGIS serveur…

Tous ces services sont l’équivalent de bibliothèques de données spatiales (principalement des  cartes) qui sont accessibles en quelques clics.

Si vous souhaitez découvrir comment accéder à ces bibliothèques du 21e siècle, visualisez en ligne le webinaire ci-dessous.

Visualisez d’autres webinaires ICI

Des sources pour trouver des cartes

Des sources pour trouver des cartes

Par le moteur de recherche dans la rubrique contenu ! Attention, utilisez le moteur en haut de la page!


Si nécessaire, basculez l’interrupteur afin de permettre la recherche sur le Web et pas uniquement dans votre bibliothèque. Le basculer vers la gauche pour aller sur le Web!

Dans les résultats, par exemple celui illustré ci-dessous, on constate que la carte est réservée aux abonnés.

  • Pour ouvrir la carte, cliquez sur l’illustration.
  • Pour l’ajouter à vos favoris (sans l’ouvrir), cliquez sur l’étoile. Cette solution est intéressante puisqu’elle permet en un clic d’ajouter une carte à une bibliothèque de favoris.

Si vous disposez d’un abonnement, ouvrez cette carte. Vous constatez qu’elle propose des vues par mois de 2000 à 2016 avec les boutons d’animation au bas de la carte.

Par les favoris

Cela suppose que vous ayez préalablement ajouté des cartes à vos favoris (voir point précédent).

Par l’atlas dynamique

Ce dernier est accessible soit par la rubrique “Contenu” puis “Atlas dynamique”

Soit par la carte –> Ajouter –> “Parcourir les couches de l’atlas dynamique”

Par l’ajout d’un fichier (par exemple KML).

Allez dans “Contenu”

Sélectionnez l’emplacement et complétez les renseignements.

Par l’ajout de couches à partir du Web.

Allez dans “Carte” puis …

Des services publics ou autres proposent des liens vers des cartes ou des collections de cartes.

Ces cartes peuvent être de formats de diffusion variables. Il faut préalablement identifier le format afin de l’indiquer dans la boite de dialogue.

Exemple de serveurs WMS : http://sedac.ciesin.columbia.edu/geoserver/wms

Sélectionnez la ou les couches qui vous intéressent et cliquez sur “Ajouter une couche”.

Exemple de serveur “Service Web ArcGIS Server” –> Rendez-vous sur WalOnMap puis …

Sélectionnez la rubrique qui vous intéresse et cliquez sur le bouton “i” à droite de la couche et ensuite sur le bouton “Fiche descriptive”.

 

Sélectionnez l’onglet “Accès” et cliquez sur le bouton “Copier l’URL” à côté de “Service de visualisation ESRI-REST.

Revenez dans la fenêtre de l’ajout d’une carte à partir du Web, sélectionnez l’option “Service Web ArcGIS Server” et collez l’adresse et cliquez sur Ajouter une couche.

Autres adresses intéressantes sur WalOnMap pour le “Service Web ArcGIS Server”

  • Plan de secteur
    https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/AMENAGEMENT_TERRITOIRE/PDS/MapServer
  • Zones inondables
    https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/EAU/ZI_2016/MapServer
  • Natura 2000
    https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/FAUNE_FLORE/NATURA2000/MapServer
  • Réseau hydrographique
    https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/EAU/RHW/MapServer
  • Voies navigables
    https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/MOBILITE/VOIESNAVIGABLES/MapServer

Autres adresses intéressantes réservées aux abonnements:

 

Survey123 pour récolter et mutualiser les observations des élèves (sur le terrain ou dans un atlas)

Survey123 pour récolter et mutualiser les observations des élèves (sur le terrain ou dans un atlas)

Survey123 est un dispositif qui permet, à l’aide d’un smartphone, de faire des observations ponctuelles et rapides sur le terrain lors de sorties (ou le trajet domicile-école…). 

Ce genre d’enquête peut aussi être utilisé pour récolter des observations que les élèves doivent faire pour une préparation. Par exemple, quelle est la nature de l’occupation du sol à tel ou tel endroit sur Terre, quelle est la part des immigrants et émigrants pour tel ou tel pays …

Toutes ces observations sont automatiquement récoltées sur une carte collaborative qui devient ainsi la matière première pour apprendre ensuite en classe.

Toutes ces observations seront aussi l’occasion de construire des informations spatiales inédites et ancrées dans l’environnement des élèves.

Sans oublier que ce dispositif incite avant l’élève à observer ce qui l’entoure.

Pour utiliser ce dispositif, il faut avoir un compte ArcgGIS Online d’entreprise. C’est entièrement gratuit pour les écoles et les modalités sont précisées ICI.


1. Se connecter et créer une enquête

Survey123 est accessible à l’adresse http://survey123.arcgis.com

Il est nécessaire de s’identifier avec un compte d’entreprise:

L’identification permet d’accéder à ses enquêtes ou en créer de nouvelles.

Les enquêtes illustrées dans la formations sont uniquement réalisées avec le concepteur web.

L’enquête est conçue en fonction des informations que l’on souhaite mutualiser. La géolocalisation est automatique si l’outil (smartphone, tablette, portable) est équipé d’un récepteur GPS. Dans le cas contraire, la localisation se fait manuellement.

L’enquête est partagée avec les élèves à l’aide d’une adresse URL ou un QRCode (voir point 4).

L’ouverture de l’enquête peut se faire dans un navigateur ou dans une application spécifique pour les smartphones. Cette application est nécessaire pour faire des observations sur le terrain alors que des observations à partir de supports papiers (atlas…) ou numériques (Google Earth…) peuvent être renseignées indifféremment sur l’application smartphone ou sur un navigateur.

Pour obtenir l’application mobile, il faut la télécharger et l’installer à partir de Google Play ou Apple Store. Il ne faut pas se connecter à un compte pour ce qui est proposé dans cette présentation.


2. Liens entre Survey123 et ArcGIS Online

Survey123 enregistre automatiquement les résultats des enquêtes dans votre compte ArcGIS, on y trouve notamment la carte collaborative (une couche) qui pourra être utilisée dans une carte avec toutes les autres couches souhaitées.


3. Exemple d’observations gérées par Survey123

Récolter les observations des élèves relatives à l’occupation du sol (à partir d’observations sur Google Maps ou Google Earth)

Récolter les observations des élèves par rapport à l’activité commerciale d’un quartier

Récolter les observations des élèves par rapport aux commerces vides

Récolter les observations relatives aux traces du passé dans l’environnement

4. Manipulation d’une enquête sur le terrain.

Installez l’application Survey123

Ouvrez l’enquête

  • URL:https://arcg.is/1zvOnK

Sortez de la salle et promenez-vous pendant 10 minutes autour des bâtiments afin d’identifier des dégradations.

Lien vers la carte collaborative


5. Les étapes de la construction d’une enquête et d’une carte collaborative

Créer un atlas numérique élaboré – Web AppBuilder – Réservé aux comptes d’entreprise

Créer un atlas numérique élaboré – Web AppBuilder – Réservé aux comptes d’entreprise

Allez dans “contenu” puis sélectionnez une de vos cartes dans votre bibliothèque (une carte qui contient plusieurs couches (celles qui pourront être activées dans l’atlas). Lors de l’enregistrement de cette carte, vous n’avez activé que la couche qui doit s’afficher par défaut.. “.

Cliquez sur “Enregistrer” puis, dans la boite de dialogue, sur “Créer une application web”.

Sélectionnez l’onglet “Web AppBuilder” et complétez les renseignements de base dans la boite de dialogue puis cliquez sur “Commencer”

Manipulez les différentes options puis cliquez sur “Enregistrer” (utilisez l’outil de traduction de Google si l’anglais est un obstacle). Votre atlas est terminé.

Cliquez sur “Aperçu” pour vous rendre compte du résultat.

Cliquez sur “Lancer” pour afficher l’atlas et copiez l’hyperlien à communiquer aux élèves.

Vous retrouverez cette application dans “Contenu” sur votre compte ArcGIS Online avec l’indication “Web Mapping Application”.

Exemples d’atlas:

 

Annoter une carte et placer un géosignet

Annoter une carte et placer un géosignet

1. Créer des notes de carte

La note de carte se comporte comme une couche qui peut être activée ou désactivée. Cette note peut contenir des points, des lignes ou des surfaces. Chaque figuré peut être alimenté d’informations variées .

Sélectionnez l’option “Ajouter” et cliquez sur “Créer une couche de dessin”. 

 

 

Une fenêtre de paramétrage s’affiche à droite. Vous pouvez ajouter des points, des lignes, des surfaces et du texte. 

 

Pour chaque figuré,

  • vous pouvez ajouter une fenêtre contextuelle dans laquelle vous pourrez y mettre des informations comme du texte, des images, des hyperliens.

 

  • Vous pouvez modifier le taille, la couleur, …

Remarques

  • Vous pouvez ajouter autant d’éléments que souhaités dans une couche “Dessin“. 
  • Vous pouvez renommer cette couche en fonction des informations que vous y mettrez
  • Créer autant de couches “Dessin” que souhaité.

2. Placer un géosignet

Les géosignets sont des repères enregistrés et qui permettent de mémoriser des observations à une échelle déterminée. 

Les géosignets permettent d’illustrer des occupations du sol et d’apprendre à lire des occupations du sol. Cliquez ici pour découvrir quelques occupations du sol remarquables. 

Cliquez sur “Géosignets” 

Placez la vue à l’endroit et à l’altitude souhaitée

Cliquez “Ajouter un géosignet” et indiquer un nom dans le titre et cliquer sur “Enregistrer”

 

Se connecter à ArcGIS Online

Se connecter à ArcGIS Online

Rendez-vous sur le site d’ArcGIS Online et cliquez sur “Se connectez”

  • Si vous avez un compte d’entreprise, sélectionnez l’option correspondante, indiquez l’indicateur de votre entreprise pour accéder à l’interface spécifique de connexion et encodez de votre login et mot de passe.
  • Si vous avez un compte gratuit, cliquez sur “Identifiant ArcGIS” et encodez de votre login et mot de passe.
  • Si vous n’avez pas de compte, cliquez sur “Créer un compte” et choisissez l’option “Créer un compte public ArcGIS”. Suivez la procédure indiquée.

Cette dernière option permet de créer des cartes, de les sauver, les partager, créer des StoryMaps.

Il ne sera toutefois pas possible de créer des enquêtes avec Survey123, des applications plus élaborées ni de faire des analyses spatiales. Pour rappel, le compte d’entreprise (licence School Bundle) est entièrement gratuit pour les écoles secondaires et primaires.

Identifier le nombre de personnes dans un espace affecté par un aléa (à l’échelle locale).

Identifier le nombre de personnes dans un espace affecté par un aléa (à l’échelle locale).

L’exemple ci-dessous va combiner certains apprentissages déjà réalisés plus haut.

Sélectionnez l’adresse de la couche de l’aléa d’inondation à partir de WalOnMap en allant dans Accès puis en copiant l’adresse du service de visualisation ESRI-REST (https://geoservices.wallonie.be/arcgis/rest/services/EAU/ALEA_2016/MapServer)

Intégrez cette couche dans une carte d’ArcGIS Online par “Ajouter” puis “Ajouter une couche à partir du Web” (en sélectionnant “Service Web ArcGIS Server”).

Zoomez sur Barvaux comme illustrée ci-dessous (le changement du fond de carte n’est pas indispensable).

Ajoutez une note de carte (nommez cette note “Aléa inondation”) en redessinant approximativement l’espace concerné par l’aléa d’inondation pour obtenir une couche semblable à celle illustrée ci-dessous.

Vous obtenez un résultat qui ressemble à ceci:

Sélectionnez votre couche (note de carte) nommée Aléa inondation puis …

Choisissez l’analyse “Enrichissement de données”

Ajoutez une variable comme illustré ci-dessous et cliquez sur “Appliquer” quand vous avez terminé.

Donnez un nom valide à la couche (pas d’accent ou autres caractères spéciaux) et veillez à ce que la case à cocher soit bien activée pour limiter l’analyse à la partie visible de la carte.

Cliquez ensuite sur « Exécuter l’analyse ».

Patientez et une nouvelle couche est créée. La forme sur cette couche est la même que celle dessinée dans les notes de carte.

Sélectionnez uniquement cette nouvelle couche et cliquez sur la carte.

La fenêtre contextuelle donne des renseignements, dont la population dans cet espace.

Dans l’exemple illustré, il y avait 515 personnes dans l’espace concerné par l’aléa d’inondation.

 

Pourquoi utiliser des SIG dans la formation géographique?

Pourquoi utiliser des SIG dans la formation géographique?

Au niveau institutionnel:

Quelles questions pour quelles réponses?

Le numérique en géographie (et pas seulement) est depuis plus de 20 ans abordé sous l’angle de la transposition. Sous cet angle, son intégration en classe se pose généralement par les questions suivantes:

  • comment avoir les cartes de l’atlas au format numérique?
  • comment utiliser le TBI pour projeter et manipuler mes supports?
  • comment effectuer une recherche en ligne plutôt que dans le manuel?
  • comment mettre mes supports de cours en ligne plutôt que de les photocopier?
  • comment faire la production cartographique habituelle (sur papier) avec le numérique ?
  • comment utiliser des supports interactifs pour intéresser les élèves?
  • comment faire dire par des montages multimédias sophistiqués ce que je disais habituellement en classe?

À ces questions, les réponses sont prioritairement techniques, contraignantes et aboutissent au constat que ce qui était fait avant est réalisé plus lentement, est moins accessible à tous et que les conditions d’utilisation sont aléatoires. Le sentiment qui se développe est celui d’une moins grande efficacité, d’une plus grande inégalité et d’une grande frustration de ne pas avoir les moyens techniques (connexion internet, projecteur…) à la hauteur de ses projets.

Toutes ces questions reviennent donc à se mettre dans la situation de faire comme avant, mais avec plus de contraintes.

Cette manière de réfléchir à l’utilisation du numérique en classe est certainement une des explications de son faible développement dans les écoles. Cette situation ne serait pas problématique si, ailleurs dans la société, des compétences dans un environnement numérique n’étaient pas attendues.

Il est donc important de se poser de bonnes questions avant d’envisager le numérique comme faisant partie de la réponse.

En voilà au moins deux qui méritent de s’y intéresser:

  • Quelles nouvelles compétences s’imposent en géographie dans un environnement numérique ?
  • Comment le numérique permet aux élèves de mieux apprendre ce qui est attendu, que ce soit dans le domaine des savoirs, des savoir-faire ou des compétences?

Pour répondre à la première question, un constat: plus de 99% de l’information spatiale passe aujourd’hui par des SIG (système d’information géographique). Ne pas être à même de manipuler ce type de système prive l’accès à l’essentiel de l’information. C’est particulièrement vrai pour l’information de proximité, celle qui est la plus proche de la réalité des élèves. Le SIG peut être un dispositif complexe (Qgis), mais aussi des dispositifs particulièrement simples (géoportails, atlas numériques…).

Une des compétences essentielles en géographie, tant pour l’enseignant que l’élève est d’être à même de manipuler un SIG. Cette compétence requiert quelques capacités spécifiques telles que:

  • lire une information produite par un SIG (sélectionner des couches spatiales, les superposer…)
  • sélectionner ou rendre l’information pertinente;
    • filtrer des informations;
    • faire des analyses spatiales;
  • apprécier de manière critique une information spatiale issue d’un SIG (fiabilité):
    • identifier les sources
    • identifier les intentions de la production
    • recouper l’information
  • contribuer à la construction de l’information spatiale (mutualiser des observations ponctuelles pour en faire des objets d’apprentissage);

Pour répondre à la deuxième question, le traitement de l’information géographique permet de mettre en évidence ce qui doit être appris (par filtre), de passer du conceptuel (p.ex. une carte de densité de la population) à une quasi-réalité (vue verticale ou oblique proche) ou de matérialiser des éléments conceptuels dans des réalités proches.

Les illustrations ci-dessous mettent en évidence quelques exemples de capacités mobilisées pour le traitement de l’information et ce que ces traitements peuvent apporter à l’apprentissage.

Exemple 1 – Mise en évidence de ce qui doit être appris ou ce qui est étudié

Par exemple, l’utilisation d’un filtre pour extraire les espaces arides et permettre aux élèves de retenir et/ou interroger leur répartition. L’essentiel et le particulier sont mis en évidence.

Par exemple pour filtrer la couche de l’utilisation des terres agricoles du SPW pour mettre en évidence les espaces cultivés pour la pomme de terre (région de Rumes). Cette mise en évidence est réalisée dans le cadre de l’étude du risque associé à l’exposition aux pesticides (la pomme de terre étant en moyenne 5 fois plus traitée que les céréales).

 

Exemple 2 – Passer de l’information spatiale ponctuelle à la répartition spatiale

De nombreuses informations spatiales sont ponctuelles. Lire ces informations en termes de répartition spatiale est problématique puisque la superposition des points empêche une quantification correcte.

L’exemple de la répartition des champs d’éoliennes en Wallonie illustre de problème de lecture.

 

En deux clics, un SIG permet de traduire cette information ponctuelle en densité spatiale.

 

Exemple 3 – Matérialiser un concept – L’exemple de l’accessibilité aux commerces

Si des études proposent des exemples de zones de chalandise, il est particulièrement complexe de s’en faire une idée pour des élèves. Ces études sont rarement dans des milieux connus alors que comprendre l’impact d’une telle zone implique d’avoir une idée du type et de la taille des commerces et des environnements dans lesquels ils s’inscrivent.

Un SIG permet en quelques secondes de réaliser n’importe quelle étude pour n’importe quel espace. La facilité de la réalisation permet de faire des observations dans des milieux connus des élèves, de multiplier les observations pour faciliter la comparaison et la conceptualisation.

Exemple des zones c’accessibilité en 10 minutes à pied au trois pôles commerciaux de la ville de Chimay.

 

Exemple 4 – Matérialiser un concept – L’exemple de l’exposition au risque

Dans la même idée que l’exemple 3, la carte ci-dessous est réalisée en quelques minutes et permet de mettre en évidence l’exposition aux pesticides dans sa localité. L’analyse met en évidence les espaces à moins de 300 mètres des champs de pommes de terre dans la région de Hannut (14 doses de pesticides par an contre 3 en moyenne pour les céréales) et compte le nombre de personnes dans ces espaces (plus de 4245 hab en 2017 dans l’espace analysé).

 

Exemple 5 – Mutualiser des observations pour construire un savoir fiable

Par exemple, l’observation de l’utilisation du sol dans les espaces déforestés en Amazonie proposée dans une situation d’apprentissage du programme en 4e année en formation géographique. Ces observations se font à l’aide de l’interface Survey123. C’est un questionnaire en ligne qui demande aux élèves de sélectionner une occupation du sol à n’importe quel endroit où ils sont ne observation (par exemple sur Google Maps). En quelques minutes, la carte est alimentée par les observations de chacun. Dans l’exemple ci-dessous, les élèves découvrent immédiatement que les espaces récemment déforestés sont prioritairement affectés à l’élevage extensif et non à la culture du soja contrairement à ce qui est véhiculé par les médias.

Exemple 5 – Mutualiser des observations dans un environnement familier pour construire un savoir 

Dans l’exemple ci-dessous, les informations géographiques sont fabriquées par les élèves dans leur milieu. Par exemple, l’utilisation de Survey123 pour identifier les commerces dans son quartier (actifs et vides). Les données sont automatiquement mutualisées et traitées (nombre, typologie…). Survey123 permet de faire des observations simples avec son smartphone sur le terrain (sans connexion 4G, en sortie avec la classe ou sur le chemin de l’école, le weekend…) et toutes les données des élèves arrivent sur la même carte.

Exemple 6 – Construire et diffuser des supports centrés sur l’apprentissage.

L’utilisation des atlas est problématique dans les classes, que ce soit par l’encombrement, le prix ou le caractère rapidement obsolète de certaines informations.

Avec un SIG, l’enseignant construit en quelques minutes un atlas électronique centré sur les objets à faire apprendre. Par exemple, l’atlas électronique proposé par le programme de géographie pour la 4e année de la transition.

L’enseignant met à disposition des supports documentaires en ligne augmentés de consignes d’exploitation pour faire apprendre. Par exemple, la construction de Story Maps.

 

Ces considérations n’évacuent pas les difficultés techniques pour la mobilisation de ces outils avec ou par les élèves.

Ils permettent de faire un tri sur ce qu’il est important de faire, ce qui mérite un investissement en temps ou en matériel.

 

Tracez une zone d’exclusion – L’exemple de l’implantation des éoliennes

Tracez une zone d’exclusion – L’exemple de l’implantation des éoliennes

L’exemple illustre comment dessiner des espaces d’exclusion dans le cadre de l’implantation de zones d’éoliennes.

En reprenant la sélection effectuée dans l’exemple de filtre ICI, l’analyse va permettre de tracer des espaces d’exclusion par rapport aux habitations. Un exemple de critères est proposé le site “Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)“. D’autres critères d’exclusion pourront s’ajouter tels que les espaces Natura2000 ou les forêts). Vous pouvez aussi directement charger la carte avec le filtre ci-dessous déjà effectué sur http://arcg.is/0yzXu5

Ayant filtré les zones d’habitat à caractère rural:

Effectuez l’analyse suivante pour une éolienne d’une puissance de 3MW (exclusion de 658 mètres):

Complétez les informations et donnez un nom valide à  votre couche (pas d’accent ou caractères spéciaux).

Patientez et observez le résultat.

 

 

 

 

Filtrer une couche – Exemple sur la carte des barrages du monde

Filtrer une couche – Exemple sur la carte des barrages du monde

L’exemple illustre comment sélectionner les barrages réservés pour l’irrigation ou l’hydroélectricité dans le monde.

Ouvrez la carte des barrages sur http://arcg.is/0u8559

Consultez la table attributaire sur …

Vous constatez que le nombre de variables est très important et que la valeur utilisée pour indiquer que le barrage est utilisé pour l’irrigation ou l’hydroélectricité est “Main”.

Filtrez donc la couche comme ci-dessous.

Comparez cette répartition avec celle illustrée par la carte en début d’article! Invitez les élèves à justifier cette différence.

 

Filtrez une couche – Exemple sur le plan de secteur de la Région wallonne

Filtrez une couche – Exemple sur le plan de secteur de la Région wallonne

L’exemple illustre comment récupérer la couche vectorielle du plan de secteur et comment extraire les zones d’habitat rural (ou n’importe quelle autre affectation du sol).

Rendez-vous sur le catalogue des données et services du Géoportail de la Wallonie.

Dans la zone de recherche à gauche, inscrivez “plan secteur”.

 

Sur la couche “Plan de secteur en vigueur (version coordonnée vectorielle)”, cliquez sur “Fiche descriptive” et dans la nouvelle fenêtre, cliquez sur l’onglet “Accès” puis copiez l’URL sur service de visualisation ESRI-REST

Dans votre carte sur ArcGIS Online, cliquez sur “Ajouter” puis “Ajouter une couche à partir du Web”, collez l’adresse et ajoutez la couche.

Si vous développez la couche “PDS”, une série d’éléments sont grisés. Ils ne sont pas visibles du fait de l’échelle. Changez d’échelle et observez le résultat.

Pour cette sous-couche, activez la fenêtre contextuelle (de manière à permettre l’affichage de données géographiques quand vous cliquez sur un élément de la carte).

Dans l’exemple illustré ci-dessus, vous observez que les zones “Habitat à caractère rural” correspondent à l’intitulé “H02” dans le champ “AFFECT”.

Pour extraire les espaces d’habitat à caractère rural, il faut donc faire un tri sur la couche “Zones d’affectation” et sélectionnez les valeurs “H02” dans le champ “AFFECT”.

Voilà le résultat.

 

Pour extraire deux ou plusieurs affectations:  cliquez sur “Ajoutez une autre expression”, sélectionnez l’autre affectation et soyez attentif à sélectionner “Afficher les entités de la couche qui correspondent à l’une des expressions suivantes” (aucune zone ne correspond à deux climats sur la carte!).

 

 

 

Filtrer une couche – Exemple sur la carte des climats

Filtrer une couche – Exemple sur la carte des climats

Ouvrez la carte http://arcg.is/1LqHCn (carte des climats)

Vous pouvez aussi l’ajouter du Web avec le Service Web ArcGIS Server avec  l’adresse ici.

L’exercice montre comment sélectionner une ou plusieurs zones climatiques.

Toutes les couches ne permettent pas de faire des tris. Il faut au moins que la couche comporte des informations géographiques (que ce ne soit pas qu’une image) et que l’auteur ait accordé cette permission.

Vous pouvez commencer par regarder la table de données.

Dans cet exemple, la table ne comporte qu’une variable qui est le nom du climat.

Le tri se fera donc uniquement sur cette variable.

Sélectionnez la valeur “Tropical Dry” pour la variable “Climate”.

Voilà le résultat…

Pour faire un filtre qui sélectionne deux zones climatiques, procédez comme dans l’illustration ci-dessous. Ajoutez une deuxième expression en cliquant sur l’intitulé correspondant et soyez attentif à sélectionner “Afficher les entités de la couche qui correspondent à l’une des expressions suivantes” (aucune zone ne correspond à deux climats sur la carte!).

 

 

Groupes de couches pour ArcGIS Online

Groupes de couches pour ArcGIS Online

Liste de quelques groupes ArcGIS qui contiennent des données spatiales intéressantes pour l’enseignement de la géographie dans l’enseignement secondaire.

Ces couches spatiales s’ouvrent dans ArcGIS Online. Vous devez avoir un compte préalablement. Consultez cet article pour ouvrir un compte et utiliser ArcGIS Online.

(suite…)